Non, non, ce n’est pas le titre d’une nouvelle parodie de James Bond. C’est tout bêtement la densité que j’ai lue ce matin sur le mustimètre. Ce chiffre indique que la fermentation alcoolique est quasiment terminée. Elle descendra encore un peu sans doute, jusqu’à 993 peut-être.
Ensuite, analyse et après, j’espère, fermentation malo-lactique.
Le problème, car il y en a un, est que mon vin est vinifié dans un chai tout neuf et qu’aucune des cuves qui s’y trouve n’a démarré sa FML. Dans un premier temps, je vais laisser la nature faire, en tentant de maintenir ma cuve aux environs de 22 °C, en espérant que ça marche. Ensuite, s’il ne se passe rien, une des solutions est de récupérer 10 à 20 litres de lies d’un vin en pleine FML et de les mettre dans ma cuve pour enclencher le processus. Enfin, la troisième solution, la plus coûteuse aussi, est d’acheter un « kit malo », c'est-à-dire des bactéries lactiques sélectionnées que l’on incorpore dans la cuve après avoir suivi scrupuleusement le mode d’emploi en croisant le doigts pour qu’il fonctionne car la fiabilité de ce genre de kit n’est que d’environ 50%, et ça coûte environ 150€…
Tout ça pour dire que je voudrais que la FML soit terminée fin novembre, pour que le vin soit au plus proche de ce qu’il sera lorsqu’il sera mis en bouteille. Je pourrais alors le faire goûter à des acheteurs potentiels, surtout des cavistes, secteur que je vise en priorité avec les particuliers et les hotels-restaurants. Je pourrais également faire parvenir des échantillons à des guides et revues afin de le faire connaître et donc, aider à le vendre. Parce que le plus compliqué n’est pas de faire le vin, mais de le vendre…
Bon courage pour vos "malo"
et je serais ravi, le moment venu, de savoir chez quels cavistes je pourrais trouver vos précieux flacons.
Rédigé par : Zekri Olivier | 19 octobre 2006 à 08:39